COMPTE RENDU DU COMITÉ DE SÉLECTION DES PROJETS PRÉSENTÉS DANS LE CADRE DE L’ACTION ARISTOTE

 

Paris, 3 mai 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARISTOTE, UNE INITIATIVE CINEMAMED AVEC LE FINANCEMENT DU PROGRAMME EUROMED DE L’UNION EUROPÉENNE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le comité était composé de Messieurs Valerio CARUSO (président de séssion sans droit de vote), Pascal GUY (représentant du Centre Européen de Formation à la Production de Films), Georges HADDAD (directeur de l’université de l’ALBA) et de Mesdames Isabelle FAUVEL (Initiative Films) et Hélène HASSOUN (observatrice, l’Institut du Monde Arabe).

 

RÉSUMÉ

 

Le comité de sélection de l’action Aristote s‘est tenu dans les locaux d’Initiative Films, 31, rue du Faubourg Poissonnière, 75009 Paris, le 3 mai 2002. Pour les 12 places disponibles, 21 candidats de huit nationalités différentes avaient proposé leur projet. Ces candidats, pour la plupart représentant de pays du bassin méditerranéen, devaient répondre aux critères de sélection suivants :

 

-         être ressortissant d’un état membre de l’Union Européenne ou d’un pays appartenant au partenariat Euro-méditerranéen,

-         avoir une expérience, même limitée, dans le secteur audiovisuel,

-         avoir une expérience prouvée en écriture,

-         avoir un premier projet de long-métrage en développement,

-         les thèmes des projets devront, de préférence, être situés dans l’univers de la culture méditerranéenne,

-         avoir rempli le formulaire de participation,

-         maîtriser le français.

 

En plus de ces critères, la sélection a tenu compte de :

 

-         la créativité exprimée dans le projet présenté,

-         la qualité des techniques d’écriture du candidat,

-         la motivation du candidat,

-         la capacité de production potentielle du projet,

-         la potentialité du projet à être développé au-delà des frontières nationales.

 

Après avoir lu et noté tous les projets, les membres du comité de sélection ont retenu 12 candidats. Aristote étant co-organisé par les universités Alba de Beyrouth et Caddi Ayyad de Marrakech, il était préalablement convenu que trois candidats marocains et trois candidats libanais seraient sélectionnés.

La sélection s’est faite par nationalité après recoupage des notes prises sur chaque projet par les 4 membres du comité de sélection.

 

Ce compte rendu reprend donc, pays par pays, les analyses et les décisions prises le 3 mai pour chaque candidat.

 

Le LIBAN

 

Cinq candidats libanais ont présenté leur projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Hany TAMBA, pour le projet Melodrama.

-         Wissam SMAYRA, pour le projet Avril.

-         Nadim ASFAR, pour le projet Pays de Neige.

-         Marc KARAM, pour le projet Le Barrage.

-         May Fouad NASSOUR, pour le projet No Name.

 

Sur ces cinq candidats, quatre ont été retenus pour le séminaire Aristote.

 

Hany TAMBA, projet Melodrama :

 

Hany Tamba a déjà une expérience dans l’audiovisuel puisqu’il a réalisé des court-métrages dont l’un couronné de nombreux prix. Melodrama est un bon projet de comédie où se retrouve toute la richesse culturelle du Liban. Melodrama reste un projet digne du plus grand intérêt qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la formation Aristote. C’est pour cette raison qu’il a été accepté par la commission à l’unanimité.

 

Wissam SMAYRA, projet Avril :

 

Wissam Smayra dispose d’une grande expérience dans la réalisation de clips et de publicités. Avril est son premier projet dans le secteur audiovisuel classique. Ce projet traite de la guerre du Liban dans les années 80 de façon assez originale. Avril a donc été accepté par la commission.

 

Marc KARAM, projet Le Barrage :

 

Marc Karam s’est déjà essayé à la réalisation de quelques court-métrages. Son projet traite de manière très violente les tensions communautaires durant la guerre du Liban. L’action se déroule en 1982 et met en scène plusieurs personnages différents plongés dans la tourmente. On peut lui reprocher un certain excès de violence et de scènes sanglantes mais il ne faut pas oublier que ce projet a pour ambition de relater un des épisodes les plus brutal de la guerre du Liban. Evidemment, le développement va représenter beaucoup de travail. Après réflexion, la commission a donc décidé de sélectionner ce projet.

 

May Fouad NASSOUR, projet No Name :

 

Diplômé en écriture de scénario, May Fouad Nassour dispose d’une bonne expérience dans le domaine télévisuel et documentaire et s’est essayé également comme journaliste. No Name, son premier projet de long-métrage est un bel hommage au cinéma libanais. L’histoire est très touchante et ses personnages sont intéressants. May Fouad Nassour est très motivé et plusieurs scènes (dont celle où Raif met en scène le lever du soleil) méritent à elles seules un grand intérêt. C’est pour cette raison que la commission a décidé de sélectionner ce projet.

 

Sur les cinq Libanais en compétition, un seul candidat n’a pas été retenu.

 

Nadim ASFAR, projet Pays de Neige :

 

Diplômé en cinéma et réalisation, Nadim Asfar s’est essayé à la photographie et à la réalisation de documentaires. Il a également obtenu le prix du meilleur court-métrage en 2001 lors du festival du film européen de Beyrouth. Pays de Neige et son premier projet de long-métrage. Il s’agit d’une adaptation de deux romans du romancier et prix Nobel japonais Yasunari Kawabata : Pays de Neige et Les Belles Endormies. Le style de Nadim Asfar est indéniablement excellent et il se détache de son synopsis un esthétisme très poussé qui laisse entrevoir des scènes de toute beauté. Pays de Neige est un film peut-être trop féerique. De plus, le travail d’adaptation et les problèmes de droits liés au projet pourraient entraver une éventuelle future production. Pour finir, Pays de Neige reste un film trop visuel pour s’inscrire pleinement dans un séminaire d’écriture comme Aristote. Après de nombreuses délibérations, c’est avec un certain regret que la commission de sélection s’est donc décidée à ne pas retenir la candidature de Nadim Asfar. Ce projet est le premier des non-élus et dévrait être accepté si un des autres participants ne pourrait pas participer à la formation.

 

Le MAROC

 

Trois candidats marocains ont présenté leur projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Hicham LASRI, pour le projet Malaïka.

-         Jama YOUNES, pour le projet Knife.

-         Jihane EL BAHHAR, pour le projet Couples en Détresse.

 

Il faut tout d’abord rappeler qu’Aristote étant co-organisé par les universités Alba de Beyrouth et Caddi Ayyad de Marrakech, il était préalablement convenu que trois candidats marocains et trois candidats libanais seraient sélectionnés. La commission n’a donc pas eu de réel choix de sélection concernant ces trois projets.

 

Hicham Lasri, projet Malaïka :

 

Hicham Lasri a travaillé à un scénario pour un réalisateur marocain et a également travaillé sur deux projets pour la télévision. Les qualités d’écriture de monsieur Lasri sont évidentes. Malaïka, son premier projet, est une excellente histoire qui revisite le style policier de manière très originale. L’histoire se situe au Maroc mais reste universelle par son sujet d’une grande originalité. Il est clair que Malaïka n’avait pas besoin d’être un projet marocain pour attirer l’attention du comité. Sa pré-sélection est donc tout à fait justifiée.

 

Jama Younes, projet Knife :

 

Jama Younes a participé à de nombreux concours de court-métrages et a travaillé comme scénariste pour la télévision. Knife est à ce jour son premier projet de long-métrage. L’histoire se déroule dans une petite bourgade loin de Casablanca et passe au vitriol et avec un humour teinté d’absurde une cour de justice marocaine. Les qualités évidentes de scénariste de Jama Younes ont aidé à sélectionner son projet.

 

Jihane El Bahhar, projet Couples en Détresse :

 

Après des études de cinéma Mme El Bahhar a participé à l’écriture de sitcom pour la télé marocaine et a écrit et réalisé le court-métrage « Le mauvais œil ». Son projet de long-métrage Couples en Détresse a posé des problèmes au comité de sélection. L’histoire entre parfaitement dans le cadre culturel d’Aristote, mais la manière de traiter le sujet est faible.

 

L’ESPAGNE

 

Deux candidats espagnols ont présenté leur projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Samantha DEL CAMPO pour le projet Bilis Negra.

-         Jose Luis  LOZANO pour le projet Hamza.

 

Aucun de ses deux projets n’ont été retenus par le comité de sélection.

 

Samantha Del Campo, projet Bilis Negra :

 

Mademoiselle Del Campo était actrice avant de signer des livres et de s’orienter vers l’écriture de scénario. Son projet Bilis Negra est une adaptation d’un de ses romans. Ce projet est un thriller psychologique assez noir certes digne d’intérêt mais qui, hélas, ne s’inscrit pas le cadre de la formation Aristote. L’action se situe en grande partie en Ecosse et n’aborde à aucun moment la culture méditerranéenne. De plus, Mademoiselle Del Campo a rempli son dossier de candidature entièrement en espagnol et son niveau de français ne lui permet pas de suivre la formation qui se déroulera uniquement en français. Malgré une motivation évidente, mademoiselle Del Campo serait désavantagée par rapport aux autres candidats maîtrisant parfaitement le français. De plus, une bonne compréhension de la langue de Molière était une des conditions nécessaires au dépôt des candidatures. C’est pour ces deux raisons que cette candidature n’a pas été retenue.

 

Jose Luis Lozano, projet Hamza :

 

Jose Luis Lozano a déjà réalisé et écrit un long-métrage « En Penumbra » ce qui le met déjà hors des critères d’Aristote qui s’adresse uniquement à des premiers projets de long. Son projet Hamza s’inscrit bien dans le cadre de la formation car il s’inspire grandement de comtes soufis et bédouins. Hélas, sa note d’intention d’une dizaine de lignes rédigée en espagnol et bien trop succincte pour que le comité de sélection ait pu se faire une véritable idée sur le potentiel de ce projet. Pour finir, le niveau de français de monsieur Lozano est apparu insuffisant pour la formation Aristote. Autant de raisons qui ont poussé le comité à repousser cette candidature.

 

L’ITALIE

 

 Un seul candidat italien a présenté son projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Francesco CAROFIGLIO pour le projet La Vallée de Lucky Luke.

 

Ce projet a été retenu à l’unanimité.

 

Francesco Carofiglio, projet La Vallée de Lucky Luke :

 

Monsieur Carofiglio dispose d’une très grande expérience dans le domaine de l’écriture, notamment au théâtre. Ce premier projet nous raconte l’histoire d’un homme d’une quarantaine d’années qui retrouve son enfance lors d’un voyage dans son village natal de la région des Pouilles. C’est une histoire complètement italienne mais qui s’inscrit  dans un thème universel. La Vallée de Lucky Luke a tout pour devenir un bon film. C’est sans aucun doute l’un des meilleurs projet présenté. C’est pour cette raison que le comité l’a retenu à l’unanimité. M. Carofiglio sera accompagné par le co-scénariste, Claude Albanese.

 

L’EGYPTE

 

Une seule candidate égyptienne a présenté son projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Marie BADIR pour le projet « Tuer c’est tuer l’âme ».

 

Ce projet a été rejeté par le comité de sélection à l’unanimité.

 

Marie Badir, projet « Tuer c’est tuer l’âme » :

 

Le peu d’information fournie par mademoiselle Badir ne nous permet pas d’évaluer ses connaissances dans le domaine de l’écriture ou de l’audiovisuel. On peut tout juste se rendre compte que sa maîtrise du français est assez moyenne. Pour ce qui est de son projet, la vingtaine de lignes fournies sont tellement décousues qu’il s’agit plus de la description d’une scène d’une dizaine de minutes que d’un projet de long-métrage. Mademoiselle Badir nous parle bien ensuite d’un sujet concernant la vie des Grecs en Egypte dans les années 20, ce qui serait en effet un bon sujet dans le cadre de la formation Aristote, mais on ne trouve aucune trace de cette idée dans le texte fourni par la candidate. C’est donc sans hésitation que tous les membres du comité ont décidé de ne pas retenir la candidature de Marie Badir.

 

La BELGIQUE

 

Deux candidats belges ont présenté leur projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Samuel LAMPAERT pour le projet Le Vieux Franck.

-         Pierre De LATTRE pour le projet Youri.

 

Le comité de sélection a décidé de retenir les deux candidats.

 

Samuel Lampaert, projet Le Vieux Franck :

 

Samuel Lampert s’est essayé à divers supports comme la télé et la bande dessinée avant de se tourner vers l’écriture de scénario. Il a réalisé à ce jour deux court-métrages. Le Vieux Franck est un projet qui à priori ne s’inscrit pas dans un cadre culturel méditerranéen. En fait, l’action pourrait se passer n’importe où et a séduit la quasi-totalité des membres du comité. Les grandes qualités d’écriture de monsieur Lampaert ainsi que la maîtrise du récit ont grandement servi la décision du comité qui a sélectionné ce projet.

 

 

 

Pierre De Lattre, projet Youri :

 

Ancien professeur de cinéma puis réalisateur et producteur de documentaires, Pierre De Lattre présente avec Youri son premier projet de long-métrage. Cette histoire qui se déroule dans quatre pays dont le Portugal, l’Italie, l’Algérie et la Belgique. Elle nous raconte l’histoire d’un homme qui se souvient de son histoire personnelle et de l’histoire tout court en se remémorant les trois femmes qu’il a aimées. C’est pour cette raison que le projet Youri a été retenu par le comité à l’unanimité.

 

LA FRANCE

 

Cinq candidats français ont présenté leur projet de long-métrage. Il s’agit de :

 

-         Mallory MENA pour le projet La Marche de Jour.

-         Jean-François EONO pour le projet l’Air du Large.

-         Pierre BONNEAU pour le projet le Sondier.

-         Stéphanie DUVIVIER pour le projet Et le Ramadan Passa.

-         Alexandre PARVULESCO pour le projet De l’Histoire Ancienne.

 

Une seule candidature a été retenue par le comité de sélection.

 

Stéphanie Duvivier, projet Et le Ramadan Passa :

 

De tous les projets français Et le Ramadan Passa de Stéphanie Duvivier est de loin celui qui s’inscrit le mieux dans le cadre de la formation Aristote. Cette jeune femme a déjà réalisé un court-métrage, Le Mariage en Papier, qui a obtenu une vingtaine de prix. Elle possède une bonne expérience d’assistante de réalisation. Cette Française née au Maroc nous a présenté un très bon projet traitant du déracinement d’un étudiant marocain à Paris de retour à Casablanca. Cette histoire touchante d’un danseur qui fait croire à ses parents qu’il étudie le droit a grandement séduit le comité de sélection. C’est sans aucun doute l’un des meilleurs projets présentés qui trouvera grandement sa place lors de cette formation à l’écriture. C’est sans hésitation que ce projet a été retenu par le comité de sélection.

 

Les projets non-sélectionnés sont les suivants :

 

Mallory Mena, projet La Marche de Jour :

 

Très jeune scénariste, Mallory Mena a présenté un projet de road-movie touchant relatant le voyage initiatique d’un jeune parisien vers le sud de la France où il espère retrouver celle qu’il pense être l’amour de sa vie. Ce voyage sert de prétexte à découvrir la côte méditerranéenne française et les différents peuples qui l’habitent depuis des siècles. Le style de monsieur Mena est plaisant quoi que parfois maladroit mais le lecteur éprouve un peu de mal à se laisser entraîner complètement par cette charmante histoire. Reste qu’il y a un véritable potentiel que les années ne manqueront pas de bonifier. Cette histoire qui s’inscrit dans le cadre culturel d’Aristote a finalement été rejetée au profit de celle de mademoiselle Duvivier.

 

Jean-François Eono, projet l’Air du Large :

 

Comédien d’origine, Jean-François Eono s’est récemment tourné vers l’écriture et écrit un court-métrage qui est en court de réalisation. L’air du Large est son premier projet de long-métrage qu’il a développé lors d’un stage à l’écriture au Centre Européen de Formation à la Production de Films. Cette histoire d’une femme mûre partant en croisière après un enterrement pour retrouver la joie de vivre est assez touchante et le personnage principal, Margot, est véritablement attachant. Hélas, cette histoire devait se passer dans les Caraïbes et s’éloigne donc du cadre méditerranéen propre à l’action Aristote. De plus, si les dialogues sont plutôt bien maîtrisés, monsieur Eono ne nous a pas fourni un synopsis et le début de sa continuité dialoguée ne nous a pas permis de nous faire une véritable idée sur ce projet. C’est surtout pour cette raison que l’air du large n’a pas été retenu.

 

Pierre Bonneau, projet Le Sondier :

 

Certainement le candidat le plus expérimenté dans le domaine de l’audiovisuelle, monsieur Bonneau dispose d’une très longue expérience dans le documentaire. Le Sondier est son premier projet de long-métrage. Ce projet raconte l’histoire de journalistes qui vont devoir remettre en cause leur déontologie lorsque les enfants d’un village leur feront découvrir un site archéologique que la commune fint d’ignorer afin de faire passer une route. Les dialogues sont très bien vu mais ce projet, qui de l’aveu même de monsieur Bonneau, n’a pas encore de fin, et un peu trop « français » pour entrer dans le cadre culturel d’Aristote et ce, même si Pierre Bonneau voulait adapter son histoire en Egypte. Si l’histoire a séduit les membres du comité, ces derniers lui ont tout de même préféré celui de mademoiselle Duvivier.

 

Alexandre Parvulesco, projet De l’Histoire Ancienne :

 

Scénariste autodidacte, monsieur Parvulesco a écrit de nombreux projets de scénario pour le cinéma mais, à ce jour, aucun n’est encore entré en production. Son projet diffère grandement des autres projets français puisqu’il s’agit d’un film policier pur et dur dont le thème principal est l’honneur des vielles classes de truands et de policiers. On sent très vite la maîtrise qu’éprouve monsieur Parvulesco à traiter ce genre d’ambiance noire. Cependant, à part une scène furtive se situant au Maroc, la majeure partie du film se déroule dans le nord de la France et ne rentre aucunement dans le cadre culturel défini par Aristote. De plus, le synopsis présenté se contente de présenter les personnages et ne dévoile pas assez la trame de cette histoire. C’est pour cette raison que ce projet n’a finalement pas été retenu pas le comité de sélection.

 

La TUNISIE

 

Une seule candidate tunisienne a présenté un projet de long-métrage, il s’agit de :

 

-         Molka MAHDAOUI pour le projet Reem.

 

Après délibération, ce projet a été retenu par le comité de sélection.

 

 

Molka Mahdaoui, projet Reem.

 

Franco-tunisienne, mademoiselle Mahdaoui a étudié le cinéma à Paris et New York. Elle s’est essayée au scénario pour deux court-métrages et un dessin animé avant de présenter son projet de long-métrage Reem. Ce projet intéressant nous raconte l’histoire d’une danseuse orientale cairote qui va devenir espionne malgré elle. Cette histoire sert de prétexte à la présentation d’une galerie de personnages représentatifs, chacun à leur manière, de différents pays du bassin méditerranéen. La grande motivation et les évidentes qualités d’écriture de mademoiselle Mahdaoui ont poussé le comité de sélection à retenir sa candidature.

 

Il reste à préciser qu’un certain Kamali Marouazi, dont nous ne connaissons pas la nationalité, s’était déclaré intéressé par l’action Arsistote. Hélas, cette personne n’a envoyé ni le formulaire de sélection, ni le moindre projet. C’est donc tout naturellement que sa candidature n’a aucunement été retenue.

 

 

 

 

Douze projets ont donc retenu l’attention du comité de sélection. Pour mémoire il s’agit de :

 

 

-         Hany TAMBA, pour le projet Melodrama.

-         Wissam SMAYRA, pour le projet Avril.

-         Marc KARAM, pour le projet Le Barrage.

-         May Fouad Nassour, pour le projet No Name.

-         Hicham LASRI, pour le projet Malaïka.

-         Jama YOUNES, pour le projet Knife.

-         Jihane El Bahhar, pour le projet Couples en Détresse.

-         Francesco CAROFIGLIO, pour le projet La Vallée de Lucky Luke.

-         Samuel LAMPAERT, pour le projet Le Vieux Franck.

-         Pierre De LATTRE, pour le projet Youri.

-         Stéphanie DUVIVIER, pour le projet Et le Ramadan Passa.

-         Molka MAHDAOUI, pour le projet Reem.